Toucher une audience internationale avec un site web multi-langue : les conseils de Google

Google a récemment publié sur son site Webmaster help une vidéo informative en anglais dans laquelle des conseils sont proposés pour réussir l’internationalisation d’un site web, et éviter les écueils liés au rajout de nouvelles langues. Dans cette video,  Google recommande de s’assurer que le site web multi-langue est bien optimisé pour un bon référencement sur les marchés ciblés.

Cette video aborde différents points:

1. Les questions relatives à l’indexation des sites web à l’international
2. Les questions de base à se poser avant l’internationalisation de votre site web
3. Quelques cas pratiques
4. Les éléments qui vont permettre à Google de bien indexer et comprendre votre site multi-langue
5. L’utilisation de  <link rel= »alternate » hreflang= »en » href= »http://www.example.com » />
6. Les bonnes pratiques à adopter

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Création d’un site web pour l’export : les étapes clés

Vous vous lancez à l’international ? Vous souhaitez capter de nouveaux clients à l’export avec le web ? Vous avez pour objectif de toucher de nouveaux clients en Australie, au Brésil ou aux USA ? La traduction de votre site web est certes nécessaire, mais vous courrez le risque de tomber dans les oubliettes du web si votre site n’est pas optimisé pour l’international, et si son lancement n’a pas été suffisamment planifié. Nous revenons ici sur les différents points à valider pour une internationalisation web réussie. Étant donné qu’il faut un certain temps pour qu’une action de SEO à l’international porte ses fruits, mieux vaut mettre en pratique ces recommandations lors de la phase de lancement.

Configuration générale du site

• Installer Google Analytics. Envisager un compte par pays ciblé.
• Mettre en place des «objectifs » dans Google Analytics sur les pages de «remerciement» qui apparaissent après un achat ou un contact
• Mettre en place Google Webmaster Tools. Un compte par pays ciblé. L’outil de ciblage géographique dans Google Webmaster Tools vous permet d’associer votre site à une région ou un pays spécifique.
• Interconnecter Google Webmaster Tools et Google Analytics pour obtenir des informations plus pertinentes sur la façon dont les internautes étrangers arrivent sur votre site multilingue.
• Créez un fichier robots.txt et le télécharger à la racine de votre site web.
• Créer un fichier sitemap.xml par langue et le télécharger à la racine de votre site. Soumettre vos sitemaps à Google Webmaster Tools pour l’indexation dans les pays que vous cibles pour développer vos exportations
• Utiliser l‘annotation rel= »alternate » hreflang= »x ». Un problème fréquent avec les sites multilingues ciblant différents pays, c’est que parfois le contenu est similaire et ne varie pas significativement d’un pays à l’autre. Par exemple, un site pour le Canada pourra proposer un contenu similaire à celui d’un iste web pour les USA. Les contenus dupliqués peuvent conduire à ce que certaines versions linguistiques dupliquées de sites soient désindexées. Il est alors recommandé d’utiliser rel= »alternate » hreflang= »x » afin d’aider Google à afficher l’URL correspondant à la langue ou à la région de l’internaute. Lire la suite →

Le panorama des réseaux sociaux dans le monde

À première vue, cela semble possible de résumer le paysage mondial des réseaux sociaux en un seul mot: Facebook. Avec près d’1,1 milliard d’utilisateurs attendus d’ici la fin de 2013, Facebook est devenu le réseau social numéro 1 dans presque tous les pays du monde sauf en Chine et en Russie. Cependant, de nombreux autres réseaux sociaux sont également utilisés dans le monde selon le nouveau rapport d’eMarketer, “The Global Social Network Landscape: A Country-by-Country Guide to Social Network Usage.”
Voici quelques-unes des grandes tendances de présentées dans cette étude.

Il serait impossible de parler des réseaux utilisés dans la zone Asie-Pacifique sans se référer aux applications de messagerie mobile.

Initialement limitées au texte, ces applications proposent aujourd’hui des fonctionnalités enrichies telles que groupes de discussion, chat vidéo, partage de fichiers, flux de photos (similaire à Instagram) …
La Chine se distingue du reste de la planète, car le gouvernement chinois a depuis longtemps bloqué Facebook et Twitter, ce qui a permis l’émergence de réseaux sociaux régionaux. Qzone est le réseau social le plus populaire, mais les microblogs de Weibo ont connu la plus forte croissance ces dernières années. En fait, l’organisme China Internet Network Information Center (CNNIC) a constaté en juin 2012 que l’utilisation de microblogs est plus importante que l’utilisation des réseaux sociaux traditionnels: 50,9% des internautes chinois ont un compte de microblogging, contre 46,6% qui sont membre d’un réseau social.

Les applications de messagerie mobile gagnent aussi en popularité, et pourraient commencer à menacer la domination de Weibo. Actuellement, WeChat est l’application de messagerie mobile le plus populaire en Chine, elle ne fut lancée qu’en 2011.

Dans le passé, Orkut était le réseau social le plus populaire au Brésil, mais Facebook a depuis repris la première place. Selon une étude de Saatchi & Saatchi, le pourcentage d’utilisateurs d’Orkut est passé de 78% en avril 2011 à 57% en avril 2012. Selon eMarketer, le nombre d’utilisateurs de Facebook augmentera de 48,5% cette année au Brésil.

La Russie est l’un des seuls pays où Facebook ne domine pas le marché des réseaux sociaux. VK (anciennement VKontakte) est le réseau social le plus utilisé, avec plus de deux fois plus d’utilisateurs que Facebook, selon une étude de Septembre 2012 réalisée par Gemius SA. Le site présente de nombreuses similitudes avec Facebook, mais avec une exception notable: VK permet aux utilisateurs de rediffuser un large éventail de médias de divertissement sur son site (videos, musique…). Odnoklassniki.ru, qui se concentre sur la mise en relation d’anciens camarades de classe, est également un réseau social populaire en Russie et est plus utilisé Facebook.
Pourtant, Facebook a connu une croissance importante en Russie. eMarketer estime que le réseau social a vu le nombre d’utilisateurs augmenter de 62,8% en 2012 et s’attend à une augmentation de 57,8% cette année, et estime que la croissance à deux chiffres se poursuivra jusqu’en 2017.

En Allemagne, Facebook est le réseau social leader. Pourtant, les internautes allemands utilisent moins Facebook que dans le reste de la zone Europe. eMarketer estime que seulement 38,0% des internautes utilisaient ce réseau social en 2013.
Les réseaux sociaux régionaux restent populaires en Allemagne. XING, StayFriends et wer-kennt-wen.de se situent parmi les cinq premiers réseaux sociaux, dépassant des sites comme Twitter et Google+. VZ-Netzwerke était l’un des réseaux sociaux les plus populaires dans le pays, mais a depuis perdu beaucoup de ses utilisateurs, et n’est plus dans le top 10.

Pour ce qui est du Moyen-Orient, Facebook est le réseau social le plus utilisé aux Émirats Arabes Unis (EAU). Selon GlobalWebIndex, 78% des internautes des Émirats Arabes Unis ont accédé au site au premier trimestre 2013. Google+ et Twitter sont aussi les 2e et 3e réseaux sociaux dans le pays.

La population es EAU est plus connectée que dans n’importe quel autre pays du Moyen-Orient: 71% des habitants de du pays étaient en ligne en Décembre 2012, selon Ipsos MediaCT. En conséquence, une partie importante de la population utilise les médias sociaux, la Dubai School of Government estime que 40,6% de la population des EAU avait accès à Facebook en Juin 2012. Seul Israël est mieux classé dans cette zone.

Ecommerce à l’international : quelle TVA appliquer?

Le  développement de l’ecommerce sur le plan international  est une réalité. Il est aujourd’hui envisageable pour les ecommerçants français de vendre dans l’Union Européenne, et parfois au-delà. Pourtant, la bonne application de la TVA est relativement complexe pour une boutique web vendant dans différents pays. Nous faisons ici le point sur les règles de TVA intracommunautaire pour un site d’ ecommerce,  celles-ci étant amenées à évoluer régulièrement.

Doit-on appliquer le taux de TVA du pays du consommateur ou le taux de TVA du pays du vendeur ? Plusieurs cas de figure  se présentent:

1. Vente de type business to business / prestation de service

• Depuis le 1er janvier 2010, les prestations de services fournies à un assujetti à la TVA sont soumises à la TVA du lieu où le client assujetti est établi

2. Vente de type  business to business / vente d’un produit

Bien que la TVA du lieu de départ soit en principe applicable, l’entreprise vendeuse bénéficie d’une exonération de TVA dans le pays d’expédition.Dans ce cas, l’acheteur autoliquidera la TVA lors de sa déclaration

• Conditions à respecter :

a. Vérification de la validité du n° de TVA intracommunautaire et vérification de sa concordance avec l’identité de l’acheteur par l’ecommerçant

b. Mentions obligatoires sur la facture intracommunautaire émise par l’ecommerçant

– Les n° de TVA des 2 parties

– Référence de l’article du code de TVA exonérant l’opération

c. Expédition immédiate du bien et preuve de sortie nationale du produit

3.  Vente de type business to consumer, prestation de service par voie électronique, en Europe

Dans ce cas, le propriétaire de la boutique web devra appliquer le taux de TVA de son pays

• Quelques exemples:

– hébergement de sites web ;

– vente de logiciels ;

– vente d’images, de musique, de films, vod, jeux,…

Remarque : A partir du 1/1/2015, application du taux de TVA du preneur BtoC – Livraison de biens

4. Vente de type business to consumer, vente de biens

a. Livraison en dehors de l’UE, il s’agit d’une opération d’exportation

• Pas de perception de la TVA du pays expéditeur

• Veiller à rendre la facture aisément accessible aux autorités de douane

b. Livraison intracommunautaire:

Il existe une règle spécifique pour la « vente à distance »

• Régime spécifique unifié dans les 27 pour déterminer le taux de TVA à appliquer et auprès de qui la taxe doit être versée

Principe général :

• Obligation de s’enregistrer (et d’appliquer le taux de TVA) auprès du pays de destination dès qu’un certain montant de vente est atteint vers ce pays (calcul sur base d’une année civile).

– Ce seuil est défini par chaque Etat-Membre et varie entre 35.000 € et 100.000 € / année civile.

Remarque: Pas de seuil pour les produits soumis à accises (ex: alcool) [1]d’office la TVA du pays de destination

En deçà de ce seuil :

• Application de la TVA du pays du vendeur, mais faculté, sur demande, d’appliquer la TVA du

pays de destination. Il sera interessant d’effectuer cette démarche pour les pays où le taux de TVA est inférieur

Pour consulter la liste des seuils :

http://ec.europa.eu/taxation_customs/resources/documents/taxation/vat/traders/vat_community/vat_in_ec_annexi.pdf

Référencement international: les points clés pour se lancer à l’étranger

Une infographie fort interessante nous suggère une approche à adopter pour un référencement à l’international réussi, mais soulève aussi quelques questions intéressantes.

La première question que l’on peut se poser est relative au potentiel du site web quant à son internationalisation. L’auteur suggère d’analyser le potentiel du site en regardant s’il y a du trafic en provenance de l’étranger. S’il s’agit en effet d’un indice intéressant, ce n’est pas parce qu’un site ne reçoit que peu de visites de l’extérieur qu’il n’a pas de potentiel à l’international. On voit mal un site ayant un nom de domaine en.fr et non traduit recevoir beaucoup de trafic du Royaume Uni s’il ne s’agit pas d’une marque déjà établie, simplement car le site en .fr n’apparaitra pas dans les résultats de recherche de Google.co.uk

On pourra alors utiliser des outils tels Google Global Market Finder pour évaluer le potentiel du marché ciblé, ou avoir recours à Google Keyword Tools pour analyser les recherches effectuées sur une thématique donnée, et savoir si les internautes du marché en question sont potentiellement interessés. Il faudra manier ces outils avec précaution, tenir compte des références culturelles du pays ciblé pour choisir les bons mots clés, et envisager de travailler avec des consultants natifs pour avoir une liste de mots clés fiables.

Il se peut également que les internautes du pays ciblé ne recherchent pas le produit / service en question, mais qu’il existe bien une demande latente. On s’appuiera alors sur les éudes de marché traditionnelles. Dans ce cas, il faudra avoir recours au Search NEgine Marketing, une campagne de PPC et de Display bien orchestrée, axée sur des thématiques connexes, devrait donner des résultats.