Comment triompher à l’international avec les PLAs de Google

Avec l’intégration des Product Listing Ads dans les campagnes de Google Shopping, les e-commerçants disposent d’outils leur permettant de propulser leurs ventes à l’international.

Les Product Listing Ads ont radicalement changé les règles du jeu du SEM, lorsqu’elles furent introduites en 2012 aux Etats Unis, et ont connu depuis lors une croissance spectaculaire. Leur succès est dû à un format plus visuel et séduisant que celui d’une annonce Adwords classique, puisque qu’elles permettent d’afficher une image du produit dans les résultats des pages de recherche. Cet outil, qui se base sur le flux de produits Google Shopping, est donc très performant car il met en avant des visuels produits directement en complément des résultats de recherche.

L’impact des PLAs est considérable avec les visuels des produits en haut des résultats de recherche. Plusieurs images peuvent apparaitre, et dans certains cas vous pourrez voir apparaitre plusieurs produits de votre boutique web dans les pages de résultat, les images venant s’ajouter en complément des annonces textuelles.

Afin de personnaliser les annonces, il est possible de rajouter un texte de 45 caractères pour souligner un avantage concurrentiel tel que la livraison gratuite, une offre promotionnelle …

Pour mettre en place une campagne avec les Product Listing Ads à l’international, le e-commerçant doit charger la totalité de son stock de produits via un flux (un fichier structuré, avec des champs descriptifs déterminés par Google comme par exemple le prix, les URLs, la description, la taille, etc.). Les PLAs se gèrent depuis Google Merchant Center. Le e-commerçant devra s’assurer que les données transmises, en particulier le stock, sont à jour. Google ira ensuite piocher dans votre flux pour sélectionner le ou les produits à afficher. Il est donc important que le flux soit particulièrement bien segmenté pour que les résultats affichés automatiquement par Google soit les plus pertinents possible. A la suite de cela, vos annonces de produits avec images et prix apparaitront dans les résultats de recherche sur Google.

Avantages des Product Listing Ads par rapport aux liens sponsorisés

• un taux de clic supérieur: supposons que vous ayez 2 annonces sur la même page

1- Une annonce classique avec un texte d’annonce simple du type « Lunettes de soleil Marque X, le soleil en toute sérénité « ,
2- Une annonce avec une photo de lunettes de soleil de la marque X, et des informations supplémentaires telles que le prix, le transport gratuit, une offre spéciale…

L’annonce avec le visuel sera celle qui retiendra l’attention des internautes. Le CTR (taux de clic) des PLAs augmentera en conséquence, ce qui contribuera à améliorer la qualité de votre campagne, et à augmenter vos ventes à l’international, si votre proposition commerciale est jugée intéressante par vos clients potentiels.

• une quantité plus importante de prospects qualifiés: l’information proposée aux internautes lors d’une campagne de PLAs, en particulier le visuel affiché, est plus explicite que le texte d’une annonce Adwords classique. Cela contribue à ce que les internautes cliquant sur vos PLAs soient mieux informés du produit que vous leur proposez, ce se traduit par une augmentation des ventes et des taux de conversion.

• des annonces plus visibles: vous avez la possibilité d’occuper plusieurs espaces dans la page de résultats de Google : PLAs, annonces Adwords, résultats organiques…Vous multipliez ainsi vos chances d’obtenir des clics, et vos ventes à l’export décollent.
• des CPC standards: les couts sont semblables à ceux d’une campagne de publicité sur AdWords, le mode de facturation étant le même que celui d’une campagne Adwords classique. Il vous suffit de fixer un montant minimum pour les clics et un budget quotidien par pays. Avec Product Listing Ads, l’annonceur ne paie que si un internaute clique sur l’annonce et atterrit sur votre site web.

Lancement à l’international des Product Listing Ads

Actuellement, les campagnes de Product Listing Ads sont disponibles pour les pays suivants: Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Canada, République Tchèque, Danemark, France, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Russie, Espagne, Suède, Suisse Turquie, le Royaume-Uni, et lesÉtats-Unis

Google exige que les Product Listing Ads soient traduits dans la langue du pays que vous ciblez, avec un prix affiché dans la monnaie locale, le prix devant inclure les taxes et impôts en vigueur dans le pays que vous ciblez. Les produits seront livrés dans le pays ciblé, donc il conviendra également de fournir les informations relatives aux couts de transport, et couvrir les frais de douane.

La solution de e-commerce multilingue que nous proposons, basée sur la solution Prestashop,  est un excellent outil permettant de mettre en place des Product Listing Ads à l’international. Consultez nous à ce sujet.

Comment marquer des points à l’international avec les PLAs

1. Affichage les évaluations de produits
Les commentaires de vos clients peuvent aider les acheteurs à prendre la décision finale de l’achat. Il s’agit d’une information valorisée par vos clients potentiels qui peut être incorporée à votre campagne PLAs dans certains pays.

2. Des photos de meilleure qualité
Lors de l’achat d’un produit, la qualité de l’image compte : vous devrez publier des photos , avec la possibilité de zoom avant, zoom arrière, et de voir votre produit sous tous les angles. Des images de mauvaise qualité impactent négativement sur le CTR.

3. Un prix concurrentiel
De nombreuses études montrent qu’il s’agit d’un facteur clé à l’international. Les sites ecommerce sont en concurrence frontale sur le prix, et la mise en place d’une veille concurrentielle peut s’imposer. De nombreuses solutions nous permettent de suivre les prix pratiqués par nos concurrents en ligne : Paarly, Spy Commerce…

4. Ne pas se limiter aux PLAs, penser aussi à Adwords
Enfin, vos concurrents utilisent probablement les PLAs en conjonction avec Adwords, et trustent l’espace disponible dans les pages de résultats. Des études montrent que les marques utilisant à la fois des annonces PPC et PLA pour promouvoir les produits obtiennent de meilleurs résultats que les marques qui se concentrent sur les PLAs seuls.

Augmentez votre taux de conversion à l’international en adoptant les best-practices de chaque pays.

L’abandon du panier est une problématique universelle pour tous les cybermarchands. Le taux  moyen  d’abandon aux Etats-Unis  comme en Europe  varie autour de 70%. Pour lutter contre ce fléau, il est important de comprendre quels sont les facteurs qui font que le client abandonne votre site alors qu’il a initié un panier. Car cela voudrait dire qu’en perdant ces clients vous perdez environ 70% de ventes potentielles. Mais ces clients sont-ils réellement perdus ? Une récente étude de E-marketer a montré que nombre d’entre eux utilisent le panier comme une wishlist pour acheter plus tard en boutique ou online. Il y aurait donc un potentiel important de clients à dissuader d’abandonner leur commande en cours de route.  

Une récente étude idealo a analysé au niveau européen comment les cybermarchands essaient d’optimiser leur taux de conversion. En France, où le taux d’abandon de panier se situait à 70% en 2013, une infographie  de Yuseo montre que les trois raisons principales de l’abandon sont dans l’ordre, des frais de livraison trop élevés(35%), des produits indisponibles (17%), un site trop compliqué (12%). Cela explique probablement qu’en  France selon Idealo  70% des cybermarchands proposent la livraison gratuite, sous certaines conditions (montant minimum de commande ou encore livraison en point relais). Sur la livraison gratuite au niveau européen, seul le Royaume Uni (72%) devance la France à égalité avec la Pologne. Lorsqu’on cible ces pays,  mieux vaut donc indiquer très clairement les modalités  de la livraison gratuite au risque de voir le client abandonner le tunnel de commande lorsque s’ajoutent les frais de port. L’Italie est en queue de peloton avec seulement 40% de sites proposant la livraison gratuite. Lire la suite →

Pourquoi l’e-commerce en Amérique Latine et au Brésil offre t-il de belles perspectives de croissance pour les années à venir

Le développement de l’accès à internet et la croissance du pouvoir d’achat des classes moyennes ces 5 dernières années ont permis une croissance continue du e-commerce dans les grandes économies latino-américaines. Malgré un ralentissement de ces économies en 2014, la croissance globale du e-commerce en Amérique Latine, selon eMarketer, devrait atteindre un taux de 22.1% en 2014 pour un volume de $62.56 milliards avec une projection de 14% supplémentaires pour 2015.

A côté de la Chine, les grandes économies de l’Amérique latine en particulier Brésil et Mexique seront les relais de la croissance future du e-commerce dans le monde et malgré le ralentissement récent de l’économie brésilienne, le taux de croissance du e-commerce BtoC brésilien est encore prévu à 2 chiffres cette année : 19.1% pour un volume de 23 milliards de dollars. Comme la Chine, ce pays possède un potentiel de croissance avéré car le taux de pénétration d’internet y est encore faible et sa densité de population élevée. Selon eMarketer le Brésil comptait en 2013 26.7 millions d’acheteurs sur le net soit 36% des internautes et 17% de la population, à comparer avec les USA où ce taux est maintenant de 73%. D’autant plus que la classe moyenne au Brésil ne cesse de s’élargir et va dépasser les 60% de la population en 2014. Au Mexique, la croissance prévue du ecommerce sera de 20 % en 2014, mais c’est en Argentine qu’elle devrait être la plus forte avec une croissance de 30 %.

L’accès aux smartphones et tablettes et aux possibilités du e-commerce pour les classes moyennes de ces pays friandes de technologie est une révolution qui dope la croissance du e-commerce. Selon Razorfish 82% des internautes chinois interrogés et 74% de leurs homologues brésiliens préfèrent acheter en ligne contre 51% and 49% des Américains et Anglais interrogés. Même si les achats liés au voyage (billets d’avion, hôtels) occupent le volume le plus important des achats en ligne, le retail se développe rapidement grâce à l’émergence des classes moyennes.

Cette étude révèle également des habitudes d’achat similaires entre les consommateurs brésiliens et chinois , qui perçoivent la publicité en ligne ciblée comme utile plutôt qu’intrusive et qui sont plus enclins que les américains ou les européens à consulter tout type de contenus sur leur tablette ou mobile (news, avis clients, comparatifs…) avant leur décision d’achat. Enfin selon une enquête récente menée par Forrester et E-Commerce Brasil, le taux de conversion moyen au Brésil est de 1.9%, soit un taux plus faible qu’aux Etats-Unis (2.7%) mais les couts marketings y sont moins élevés.

L’Estonie ambitionne une place de leader de l’ecommerce mondial

L’Estonie, ce petit pays balte à la pointe de l’innovation numérique s’apprête à proposer des cartes de « e-résident », à tout non résident ayant un lien avec ce pays ou souhaitant développer des projets dans la net économie.

L’Estonie revendique l’initiative d’être le premier pays à offrir ces cartes de e-résidence pour toute personne non résidente à travers le monde, et ce projet novateur baptisé « 10 millions d’Estoniens » devrait ´débuter en Décembre.

En théorie, toute personne pourrait solliciter cette e-résidence, pour l’équivalent de 50 euros (62 $), et obtenir un une carte d’identité numérique donnant accès à une multitude de e-services publics et privés permettant de réduire fortement les coûts administratifs des entrepreneurs- sans toutefois conférer les droits d’un citoyen. Pour pouvoir solliciter la e-résidence, la personne doit justifier d’un lien avec l’Estonie ou d’un intérêt pour l’utilisation de ses services numériques. Lire la suite →

La Hongrie, premier pays à taxer le web ?

La Hongrie a annoncé qu’elle allait imposer la première taxe Internet dans le monde en 2015, d’un montant équivalent à environ 0,50 € pour chaque gigaoctet de données utilisé sur le web.

Le premier ministre Vikto Orbán a déclaré qua la taxe sera payée par les fournisseurs de services Internet, et qu’elle viendra compléter les taxes sur les appels téléphoniques et sur les sms déjà lancées en 2011.

Selon la commissaire européenne à la société numérique, Neelie Kroes, cette politique nuira à l’économie numérique hongroise. Mme Kroes remarque d’ailleurs que le pays dispose en moyenne d’un taux d’accès au web inférieur à la moyenne de l’UE. D’après elle, ce type de taxe va contribuer à augmenter les couts d’accès au web pour les internautes hongrois.

Le secrétaire d’état hongrois Péter Banai affirme que la mesure permettra d’obtenir l’ équivalent de 50 millions d’euros, mais selon la société de conseil eNet, le milliard de gigaoctets de données échangé dans le pays chaque année rapportera à l’état environ 450 millions de livres (571 M €).

L’un des fournisseurs d’internet, Magyar Telekom, devra payer environ 2,5 millions de livres par an si aucun plafond n’est fixé.
Cette taxe est la dernière d’une série de mesures controversées prises par le Premier ministre Orbán au cours des dernières années.

Les opposants à cette taxe ont constitué un groupe sur Facebook qui comptait plus de 100.000 membres quelques heures après son lancement.

Article original: http://www.ibtimes.co.uk/hungary-introduce-worlds-first-internet-tax-2015-1471351