Le commerce électronique transfrontalier est en plein essor. L’un des défis à relever pour réussir son entrée dans un nouveau pays ou une nouvelle région est de comprendre les habitudes d’achat des consommateurs locaux et de surmonter les obstacles à l’expédition et à la logistique.
Voici 14 conseils pour développer votre activité ecommerce vers de nouveaux pays et régions.
Études de marché
Il est important que les commerçants recherchent les marchés qui conviennent le mieux à leurs produits. Cela inclut la compréhension de la façon dont les gens font leurs achats dans différents pays. Un pays avec un faible pourcentage de la population utilisant le commerce électronique n’est pas un bon choix, par exemple.
Concurrence locale
Une fois qu’un marché prometteur est identifié, recherchez la concurrence locale. Cela vous aidera à comprendre comment différencier vos produits. Cela pourrait également permettre de rencontrer d’éventuels partenaires marchands pour le service et les retours.
Prix
La dernière étape de l’étude de marché consiste à examiner les prix locaux de produits similaires. Parfois, en se basant sur les prix, il n’est pas logique de s’implanter sur un marché car des prix compétitifs pourraient être inférieurs aux coûts.
Localisation
Adapter le site web pour le marché ciblé est un impératif. Seul une petite partie des internautes parlent anglais. Les taxes et devises doivent elles aussi être adaptéea.
Réassurance
Instaurer un climat de confiance sur le site web, de façon à ce que le client potentiel puisse passer commande. Avis clients, certifications, logos des moyens de paiement, retours de marchandise, service clientèle, tout doit être visible pour inspirer confiance.
Un réseau social local
Pour donner cette touche locale, il est recommandé de créer un compte par langue ciblée. Le réseau social choisit dépendra de l’activité. Instagram será plus orienté client final, LinkedIn correspond plus au BtoB.
Un adresse locale, un téléphone local
Vous pouvez si posible obtener une adresse locale et un numéro local, pour une proximité accrue. Google tend à retourner des résultats locaux aux internaues.
Livraison de la commande
Certains pays n’autorisent pas la livraison directe d’une commande internationale à l’adresse du client. Au lieu de cela, les commandes sont envoyées à un bureau de douane local pour enlèvement. Par conséquent, les commerçants devraient examiner les options de livraison dans un pays pour s’assurer que les prix et la rapidité sont adéquats.
Des transporteurs locaux
Souvent, l’expédition internationale nécessite le transfert du colis à un service de messagerie local pour la « livraison du dernier kilomètre ». Ce processus pose un problème, car il arrive que les courriers locaux ne suivent pas les livraisons, ce qui laisse les clients dans l’ignorance quant à l’état de leur commande. De plus, une fois la commande livrée, le client ne reçoit pas nécessairement de preuve de livraison. Les commerçants devraient donc se renseigner auprès de leurs partenaires de messagerie locaux pour confirmer leurs capacités de suivi et de preuve de livraison.
Délais d’expédition
Compte tenu de la complexité et de l’incertitude entourant les livraisons internationales, les commerçants devraient communiquer aux clients les dates de livraison prévues. Il n’est pas nécessaire qu’il soit exact. Une période de quelques jours suffira.
Emballage
L’expédition d’un produit à l’étranger peut nécessiter un emballage différent car le produit sera en transit plus longtemps. Ceci est particulièrement important si le produit est périssable, fragile ou de grande valeur. S’assurer que les produits arrivent en bon état diminuera les retours et les demandes de service.
Assurance
L’expédition locale peut ne pas nécessiter d’assurance. Mais c’est plus important dans le cas des expéditions internationales, car le risque d’endommagement ou de perte des produits est plus élevé. En fournissant une assurance, les commerçants peuvent atténuer les préoccupations des acheteurs internationaux.
Fiscalité
Les lois fiscales varient d’un pays à l’autre. Il existe de nombreux fournisseurs de services fiscaux automatisés – Avalara, TaxJar, et de nombreux autres services – qui suivent l’évolution de ces lois et perçoivent et versent les taxes requises. Les commerçants ne devraient pas essayer de gérer eux-mêmes la fiscalité internationale.
Les retours
Les ventes internationales rendent les retours difficiles. L’option privilégiée est que les clients puissent retourner les produits localement. Si les clients sont tenus de retourner les produits au commerçant, établir des règles pour qui paiera l’expédition internationale. Enfin, comme la livraison des produits aux clients internationaux peut prendre deux semaines ou plus, la politique de retour devrait prévoir un délai de livraison et permettre aux clients d’évaluer leurs produits.
Un nouvelle étude sur l’ecommerce transfrontalier (Cross-Border E-Commerce Shopper Survey), publiée par ipc.be, vise à fournir une analyse complète des tendances mondiales et des facteurs qui façonnent le commerce électronique transfrontalier du point de vue des consommateurs en ligne. L’objectif de cette enquête est d’informer les opérateurs postaux de l’évolution des besoins des clients afin qu’ils puissent prendre des décisions en connaissance de cause.
Une étude publiée par TrovaPrezzi.it rapporte qu’en 2018, le commerce électronique a augmenté de 25% en Italie.
Dans un univers digital en perpétuelle évolution, il devient de plus en plus difficile de naviguer dans le brouhaha en ligne et d’atteindre vos clients internationaux.