La majorité des entreprises de l’UE ne tire pas partie des opportunités de l’ecommerce transfrontalier
Le groupe PPRO a récemment dévoilé, dans une étude, que seulement 7% des entreprises européennes ont su développer avec succès les ventes en ligne vers d’ autres marchés de l’UE.
Les chiffres montrent que les Pays-Bas (23%), la Hongrie (21%) et la République tchèque (21%) sont parmi les marchés à la croissance la plus rapide en termes de pourcentage de croissance, pour le commerce électronique. Les résultats de l’étude ont également montré que des marchés plus matures tels que le Portugal, la France et l’Allemagne ont également connu une forte croissance des paiements en ligne, avec 16%, tandis que l’ecommerce au Royaume-Uni augmentait de 15%.
Selon Eurostat, seulement 7% des entreprises de l’UE vendent en ligne à l’international, malgré les avantages offerts par le marché unique et malgré le fait que 33% des acheteurs en ligne de l’UE ont déjà acheté en ligne dans un autre pays européen. Ces résultats suggèrent que même s’il y a eu une croissance, une grande partie des opportunités liées au commerce électronique à l’international sont laissées de côté.
Le groupe PPRO considère donc qu’il existe une véritable opportunité à saisir pour les e-commerçants qui ne vendent pas encore à l’étranger , et les encourage à saisir ces opportunités et à se démarquer de la concurrence et tirer parti d’un marché plus vaste. Avec une population de plus de 500 millions d’habitants, l’Europe est l’une des plus grandes économies du monde et son marché du commerce électronique est très lucratif.
L’acceptation et l’adoption croissantes des virements bancaires et des prélèvements automatiques SEPA, ainsi que la sophistication croissante des infrastructures de paiements transfrontaliers, ont rendu plus facile que jamais l’expansion des e-commerçants vers d’autres pays du marché unique européen, avec le web. Ces éléments devraient favoriser la croissance des paiements uniques et le marché du commerce électronique pour l’Union européenne.
La journée de l’Europe, le 9 mai est l’occasion de célébrer l’Union Européenne, pour ses réalisations et son esprit de coopération, malgré l’incertitude qui règne autour du Royaume-Uni et du Brexit. Le Royaume-Uni devra renégocier 759 traités internationaux avec 168 pays quand il quittera l’UE, mettant ainsi en péril les relations commerciales incertaines entre l’UE et les entreprises britanniques. Les dernières découvertes du groupe PPRO démontrent cependant une opportunité claire pour les e-commerçants britanniques d’explorer la possibilité de vendre à différents marchés européens, une fois que le Royaume-Uni aura finalement quitté l’UE.
Avec une culture des paiements différente dans chaque pays européen, les détaillants doivent également envisager d’ajuster leurs stratégies de paiement à chaque marché local. Si les consommateurs ne peuvent pas payer comme ils le souhaitent, ils abandonneront la transaction et opteront pour un concurrent, même si le détaillant a une forte présence en ligne ou offre un produit / service de haute qualité.
De nouvelles méthodes de paiement et l’adoption croissante des virements SEPA ont rendu plus facile que jamais la possibilité pour les consommateurs de faire leurs achats à la fois au niveau national et transfrontalier. L’adoption de la norme PSD2 et le passage à la un système bancaire ouvert encouragent la croissance du commerce électronique transfrontalier.
Selon l’étude PPRO, les marchés du commerce électronique qui se développent le plus rapidement en termes de pourcentage de croissance, d’une année sur l’autre, sont:
1. Pays-Bas (croissance de 23%)
2. République tchèque / Hongrie (21%)
3. Portugal / France / Allemagne (16%)
4. Royaume-Uni 15%
5. Autriche (14%)
6. Danemark (13%)
7. Suède / Roumanie / Lituanie (12%)
8. Espagne (11%)
9. Grèce (10,5%)
10. Finlande (9,6%)