De plus en plus de PMEs exportent dès leur création: l’approche “born global” tend à se généraliser.
Un nouveau rapport, appelé «eXport factor», publié il y a quelques semaines par Barclays et l’Université de Kingston, au Royaume-Uni, se penche sur l’approche suivie par les PMEs britanniques lorsqu’elles développent leur activité à l’étranger. Les résultats suggèrent que le modèle traditionnel, qui suppose que l’entreprise se consolide sur son marché avant de s’implanter à l’étranger, est remplacé par une approche «born global». Dans ce cas, la PME acquiert une dimension internationale dès le début de son activité.
Chez Openvalley, nous constatons également ce phénomène chez nombre de nos clients : ceux-ci n’hésitent pas à saisir des opportunités à l’export, lorsqu’elles se présentent, sans attendre une éventuelle consolidation sur le marché intérieur. Il est vrai que l’adoption de technologies innovantes facilite grandement cette approche, et permet à de nombreuses startups ou PMEs d’acquérir une dimension internationale dès le début de leur activité. En utilisant des technologies à la portée de tous, telles qu’un site internet multilingue , une campagne de référencement internet à l’international, la téléphonie ip, ou des bureaux virtuels à l’export, ces entreprises dynamiques sont à même de développer leur présence sur les marchés qui les intéressent. S’adressant directement à leurs clients potentiels étrangers, ces startups dynamiques peuvent en toute confiance ignorer les frontières géographiques et saisir les occasions où elles se trouvent.
Born global ?
Il est généralement admis que les PMEs se développent d’abord sur le marché intérieur, et cherchent ensuite à percer à l’export. Les résultats de l’enquête montrent pourtant que ce modèle de développement à l’international « par étapes » n’est plus celui qui décrit le mieux la réalité des entreprises britanniques: ainsi, 68% des entreprises étudiées ont toujours exporté, ces entreprises ont une approche dite « born global », ou à « vocation globale », dès le début de leur activité. Ces PMEs sont considérées comme les moteurs des économies régionales, permettant d’injecter des revenus en provenance de l’étranger dans les économies locales.
Les résultats montrent également que l’approche «born global» varie selon les différents secteurs d’activité. Les entreprises du secteur de l’hôtellerie, de la restauration (85%) et de l’industrie (82%) comptent les plus fortes proportions d’entreprises « born global ». Cela peut s’expliquer par le fait que les entreprises industrielles peuvent exporter plus facilement des biens tangibles. De même, les PMEs de l’hôtellerie et de la restauration sont susceptibles de toucher les visiteurs et touristes internationaux. Pour cette raison, ces entreprises se tournent naturellement vers l’exportation dès leur création.
Ces PMEs adoptent donc une approche plus intuitive de l’export. En d’autres termes, le modèle traditionnel de l’internationalisation, selon lequel une PME devrait passer par différentes étapes, bien planifiées, avant de se développer à l’international, est entrain de perdre du terrain.
L’enquête montre aussi que l’ouverture à l’export est synonyme de plus d’opportunités pour les PMEs britanniques :
– Elargir la clientèle, pour 50 % d’entre elles
– Augmentation du chiffre d’affaire, pour 55 %
– Augmentation des profits, pour 43 %
– Réduire la dépendance par rapport à un marché national en crise, pour 28 %
– Surmonter les possibilités limitées du marché intérieur, pour 27 %
– Satisfaire son ambition personnelle, pour 19 %
– Stimule la compétitivité, pour 18 %
– Stimule l’innovation, pour 16 %
Lorsqu’elles se développent à l’export, les PMEs britanniques doivent faire face à différentes barrières, par ordre d’importance :
– La règlementation, pour 31 %
– Problèmes liés à la langue / compréhension de la culture, pour 31 %
– Le temps et les efforts requis, pour 31 %
– Avoir une bonne compréhension du marché, pour 24 %
– Les fluctuations des devises, pour 21 %
– Besoin de face-à-face avec les clients, pour 19 %
– Transport, pour 17 %
– Culture des employés / de l’entreprise, pour 14 %
– Essais et certification , pour 13 %
– Trouver des agents / partenaires pour la distribution, pour 12 %
– Baisse des profits / augmentation des couts , pour 11 %
Chez Openvalley, nous aidons les PMEs à utiliser les technologies de l’information dans leur stratégie d’internationalisation. Avec un site internet multi-langue, ou une campagne de référencement à l’international, votre entreprise est à même de pénétrer de nouveaux marchés et de gagner de nouveaux clients étrangers.
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